Histoires de courage et d'actes courageux

Notre objectif :

Illustrer comment des individus de différentes confessions ont contribué à sauver les Juifs de l'horreur des camps de la mort nazis.

Mettre en lumière la façon dont les individus peuvent risquer leur vie pour aider leurs semblables, malgré les risques qu'ils encourent pour eux-mêmes et leurs proches.

Promouvoir la cohésion de la communauté : encourager les personnes de confessions et de cultures différentes à faire preuve de tolérance et de respect mutuel.

Le centre mondial de commémoration de l'Holocauste Yad Vashem, à Jérusalem, dresse une liste de milliers de personnes reconnues comme "Justes parmi les Gentils". Nous n'en avons sélectionné que quelques-unes parmi ces nombreuses personnes.

Mais nous pensons que notre sélection offre un aperçu des diverses cultures et croyances des individus, qu'ils soient chrétiens protestants, catholiques ou orthodoxes, ou musulmans sunnites ou chiites. Notre sélection dépeint également des individus d'Europe occidentale ou orientale qui ont connu des circonstances sociales, économiques et politiques très différentes,

Notre sélection de ces personnes montre non seulement leur bravoure, mais aussi comment la ruse et les subterfuges ont souvent été utilisés et comment, dans un cas, la théorie nazie discréditée selon laquelle les Allemands descendent d'une super race aryenne mythique, a été utilisée pour sauver de nombreux Juifs d'origine iranienne,

Étant donné que cette exposition se tient à Porto, nous souhaitons rendre un hommage particulier à la mémoire d'Aristides de Sousa Menzies qui a surmonté ses propres dilemmes personnels, voire ses démons, pour permettre à des milliers de Juifs de s'échapper de Bordeaux et, dans de nombreux cas, d'arriver à Porto pour émigrer aux États-Unis.

Enfin, si cette exposition se concentre sur les actes de bravoure qui ont permis de sauver des Juifs des griffes des nazis, nous reconnaissons également la souffrance de beaucoup d'autres personnes, en particulier celle des Roms et des homosexuels. Nous notons également que les expériences nazies sur les méthodes d'extermination ont d'abord été pratiquées sur les Allemands que les nazis considéraient comme inférieurs sur le plan intellectuel ou présentant des handicaps physiques. Mais nous constatons qu'en raison de l'opposition publique des églises, les programmes ont été interrompus ou réduits. Même pendant l'occupation nazie d'une grande partie de l'Europe, où il y avait une certaine opposition à leur politique de rassemblement des Juifs, il y a eu quelques succès.

Peut-être devrions-nous tirer cette leçon de l'Holocauste : les nazis ont toujours préféré opérer avec le soutien passif de la majorité, même si ce soutien était étayé par l'intimidation et la terreur.